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Les établissements d’enseignement supérieur doivent, dans leurs pratiques et leur fonctionnement, refléter le monde qu’ils souhaitent contribuer à créer. S’ils sont de plus en plus nombreux à intégrer le développement durable à leurs enseignements, leur engagement passe aussi par la gestion responsable de leur campus au quotidien.

Une façon de réaliser des économies, d’être cohérent avec le message transmis aux étudiants, mais aussi de favoriser leur attractivité auprès de jeunes qui indiquent à plus de 98% désirer étudier sur un campus responsable (étude du REFEDD, 2012).

Accessible, inclusif, et ouvert sur le territoire : tels sont les trois maîtres mots d’un campus responsable, durable, proche des associations, des entreprises et de la collectivité, bien desservi par les transports, aménagé pour les personnes à mobilité réduite, impliquant les étudiants, favorisant la formation tout au long de la vie, etc.

La transition écologique, sociale et économique des territoires est à la fois une nécessité et une formidable opportunité pour répondre aux besoins de la population (cadre de vie de qualité, accès aux services, lien social, développement économique et nouveaux emplois, protection et valorisation des ressources des territoires…).

Les collectivités ont un rôle clé à jouer pour définir, conduire et accompagner les dynamiques qui répondent aux enjeux de leurs territoires.

Comment concevoir une démarche globale, transversale, prospective qui répondent aux enjeux du développement durable ? Comment se répartissent les responsabilités dans les changements à entreprendre? Quels sont les outils à disposition des acteurs locaux ?

Cette formation met l’accent sur les retours d’expériences, les bonnes questions à se poser et les outils pratiques. Elle se basera sur les enseignements des projets de territoire durable classiques (ex. Agenda 21) tout en considérant les nouvelles approches (ex. Néolab2, SPIRAL, forums contributifs…).

Un support papier sous forme de guide sera remis à chacun des participants.

Découvrez le programme de la formation

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La ville durable est une ville capable de résister aux assauts de l’histoire et de se projeter avec succès dans l’avenir. Une ville où les espaces, les bâtiments, les quartiers changent d’usage avec le temps. Une ville caméléon, qui s’adapte, qui se recompose et se mue aux grès des évolutions de la société. La ville de demain saura se transformer à tout moment pour répondre aux mieux aux nouveaux besoins et usages des citadins. Une ville en constante mutation.

Mais comment rendre une ville flexible et modulable alors qu'elle est fondamentalement rigide ? Quels sont les acteurs à mobiliser pour impulser cette mutation ? Comment lier décideurs, techniciens et citoyens pour les amener à travailler ensemble et atteindre l'objectif ?

• 9h00 - Accueil café
• 9h30 - Pourquoi concevoir des aménagements réversibles, flexibles et modulaires ? (propos introductifs)
• 9h45 - Visite de Boissière-sur-Evre avec M. Christophe DOUGE, Maire délégué de Boissière-sur-Evre
• 10h45 - Retours d'expériences à la ville et à la campagne : Quels projets ? Quelles conditions de réplicabilité ? avec M. Emile Beucher, Hamosphère Coopération ; M. Florent Orsono, Ecole de Design Nantes Atlantique et M. Joan Pivron, Chargé d'innovation
• 11h30 - Echanges libres
• 12h30 - Déjeuner (facultatif)

La question des émissions de carbone du transport (dont le poids relatif augmente de manière significative) fait l’objet de nombreuses réflexions. Une première réglementation, rend obligatoire, pour la bonne information des consommateurs, les émissions de CO2 relatives aux prestations de transport qu’ils s’apprêtent à acquérir. Mais la réflexion et les méthodologies sont beaucoup moins avancées en ce qui concerne les grands projets d’infrastructure de transport, dans une optique d’évaluation globale construction - exploitation - maintenance.  Il est de ce fait difficile pour le grand public et les décideurs de bien cerner l’incidence GES des projets de transport : chaque projet est lié aux spécificités d’un territoire et par ailleurs très dépendant de la fréquentation future et de la nature des reports modaux. 

En France, la SNCF propose de réfléchir à la systématisation  d’un « bilan carbone global »  construction + exploitation (y compris delta d’émissions entre situation de référence et situation de projet) aux deux étapes clés de la vie d’un projet d’infrastructure :

- Débat public (bilan simplifié, établi à partir de ratios)

- Enquête publique (bilan prévisionnel détaillé)

L’idée est que les citoyens et les décideurs puissent être pleinement informés de la cohérence entre le projet d’infrastructure et les objectifs de lutte contre le changement climatique.

La SNCF souhaite aussi que ces réflexions progressent également au niveau international. Cela passe a priori par une implication des organismes de financement publics et privés qui pourraient formuler des exigences sur l’intérêt climat d’un projet/programme de transport, ce qui passe par une évaluation globale de type ACV.

Panel:

Introduction (10 minutes)

• Patrick Jeantet, Président de SNCF Réseau 

Présentation de la problématique et des résultats de deux études récentes sur les méthodes et leur champ d’application

• Christian Dubost, Directeur développement durable, SNCF

• Jean-Marc Jancovici,  Co-fondateur, Carbone 4  

Commentaires (10 minutes)

Table-ronde (45 minutes)

• Modérateur : Pierre Ducret, Président, I4CE – Institute for Climate Economics

• Philippe Ledenvic, Président, Autorité Environnementale (CGEDD)

• Jérémie Pellet, Directeur général délégué, Agence Française de Développement (AFD)

• Jean-Marc Jancovici

• Ronan Dantec, Sénateur, Président de « Climate Chance »

Echanges avec la salle (10/15 minutes)

Y compris de premières réactions avec certains invités (FNE, FNH, Climate Bonds) 

Conclusion 

• Alain Quinet Directeur Général Délégué, SNCF Réseau

Informations et inscription