L'édition 2019 du Rapport mondial sur le développement durable (GDSR) a été présentée ce vendredi 12 juillet au Forum politique de haut niveau. Conçu par quinze experts internationaux indépendants, le rapport met en évidence que seules quelques cibles sur les 169 pourront être atteintes au regard des orientations actuelles. Une attention particulière a été portée aux inter-relations entre les ODD : le défi à relever pour les prochaines années sera de mieux comprendre les liens et compromis entre les ODD, "mettre en avant les co-bénéfices et instaurer des cercles vertueux".

La science et l'innovation doivent être au coeur de ce défi. Ainsi, trois enjeux ont été identifiés :
- un agenda partagé pour guider la science et la technologie
- le développement de la science de la durabilité
- la promotion des partenariats pour accompagner la transformation

Jean-Paul Moatti, président-directeur général de l'Institut de recherche pour le développement et membre de ce groupe d'experts, encourage la mise en place de d'autres indicateurs de développement que le PIB afin de réorienter les financements des énergies fossiles vers des secteurs durables. Il invite également à renforcer les capacités scientifiques en Afrique en orientant une partie de l'aide au développement vers l'enseignement supérieur.

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