02/10/2019
Mutations sociétales et nouvelles compétences : quels impacts sur les organisations ?
Exigences des « millenials », compétences transversales, nouveaux métiers liés au digital et à la data, transition écologique... L’étude, réalisée par le Comité 21, la Conférence des grandes écoles et la Conférence des présidents d’université, présente les défis sociétaux actuels rencontrés par les organisations publiques et privées en tant qu’employeurs et les leviers qu’elles actionnent pour prendre le train des transformations. Cette étude s’adresse à tous les employeurs, administrations publiques, entreprises, collectivités, associations, universités et grandes écoles... Une série de recommandations sont formulées par le monde professionnel à l’attention des acteurs du monde de l’enseignement supérieur et de la recherche.L'étude a une double ambition : éclairer les universités et grandes écoles dans l’adaptation de leur offre de formation afin de répondre aux besoins en nouvelles compétences des organisations, et identifier les principaux impacts des mutations sociétales sur les métiers des organisations de divers secteurs d’activité.
Trente entretiens ont été réalisés par le Comité 21 avec des responsables des ressources humaines d’organisations issues du secteur privé (grandes entreprises, PME, ETI, Start up), des associations, des professionnels du recrutement et du conseil, de l’administration publique, des collectivités territoriales ainsi que des établissements d’enseignement supérieur et de recherche.
Après avoir pointé les enjeux sociétaux qui les impactent le plus, et partagé les stratégies d’adaptation qu’elles mettent en place pour y répondre – y compris en identifiant leurs nouveaux besoins en compétences -, les organisations proposent des recommandations et des attentes vis-à-vis du monde de l’enseignement supérieur et de la recherche. Afin de mettre en lumière des exemples concrets, l’étude propose des retours d’expériences de deux établissements : l’École de Biologie Industrielle et La Rochelle Université qui innovent dans leur façon de dialoguer avec le monde de l’entreprise et répondent aux défis sociétaux et environnementaux.
En décrivant les mutations sociétales qui les poussent à se transformer, les organisations interrogées soulignent l’ampleur et la complexité des enjeux. L’étude soulève cinq grands défis sociétaux qui impactent les employeurs mais deux reviennent de façon systématique : les transitions numérique et environnementale qui rebattent les cartes du rapport aux parties prenantes et entrainent une profonde transformation des modes de travail ; et la quête de sens formulée par de nombreux salariés.
« Les demandeurs d’emploi ont de plus en plus le souci de lier leur travail à l’objet social de l’entreprise. Ils voulaient auparavant un titre, une carrière, un salaire. De plus en plus, ils souhaitent donner du sens à ce qu’ils font. Cette tendance, nous la retrouvons chez les jeunes et chez les moins jeunes » (Caroline Renoux, Birdeo).
Les stratégies déployées par les employeurs s’articulent globalement autour de trois axes :
«Toute entreprise se focalisant uniquement sur ce que son activité lui apporte individuellement, délaissant son impact sur la société et son utilité collective, fait face à des risques majeurs de pérennité de son activité » (Benoît Serre, Association Nationale des Directeurs de Ressources Humaines).
Les acteurs interrogés recommandent ainsi au monde de l’enseignement supérieur et de la recherche davantage d’ouvertures et de passerelles avec le monde professionnel, un décloisonnement disciplinaire pour mieux former aux enjeux du développement durable, le renforcement de l’apprentissage de compétences transversales et la polyvalence dans l’enseignement.
Trente entretiens ont été réalisés par le Comité 21 avec des responsables des ressources humaines d’organisations issues du secteur privé (grandes entreprises, PME, ETI, Start up), des associations, des professionnels du recrutement et du conseil, de l’administration publique, des collectivités territoriales ainsi que des établissements d’enseignement supérieur et de recherche.
Après avoir pointé les enjeux sociétaux qui les impactent le plus, et partagé les stratégies d’adaptation qu’elles mettent en place pour y répondre – y compris en identifiant leurs nouveaux besoins en compétences -, les organisations proposent des recommandations et des attentes vis-à-vis du monde de l’enseignement supérieur et de la recherche. Afin de mettre en lumière des exemples concrets, l’étude propose des retours d’expériences de deux établissements : l’École de Biologie Industrielle et La Rochelle Université qui innovent dans leur façon de dialoguer avec le monde de l’entreprise et répondent aux défis sociétaux et environnementaux.
En décrivant les mutations sociétales qui les poussent à se transformer, les organisations interrogées soulignent l’ampleur et la complexité des enjeux. L’étude soulève cinq grands défis sociétaux qui impactent les employeurs mais deux reviennent de façon systématique : les transitions numérique et environnementale qui rebattent les cartes du rapport aux parties prenantes et entrainent une profonde transformation des modes de travail ; et la quête de sens formulée par de nombreux salariés.
« Les demandeurs d’emploi ont de plus en plus le souci de lier leur travail à l’objet social de l’entreprise. Ils voulaient auparavant un titre, une carrière, un salaire. De plus en plus, ils souhaitent donner du sens à ce qu’ils font. Cette tendance, nous la retrouvons chez les jeunes et chez les moins jeunes » (Caroline Renoux, Birdeo).
Les stratégies déployées par les employeurs s’articulent globalement autour de trois axes :
- Se transformer et développer sa redevabilité pour améliorer son attractivité et sa réputation: s’engager dans une démarche RSO, développer sa marque employeur…
- Inventer de nouveaux modes de management, notamment pour faire cohabiter de manière optimale différentes générations aux compétences bien différentes mais complémentaires.
- Intégrer de nouvelles compétences : compétences comportementales et transversales, appelées « soft skills », mais également celles liées au numérique et à la data.
«Toute entreprise se focalisant uniquement sur ce que son activité lui apporte individuellement, délaissant son impact sur la société et son utilité collective, fait face à des risques majeurs de pérennité de son activité » (Benoît Serre, Association Nationale des Directeurs de Ressources Humaines).
Les acteurs interrogés recommandent ainsi au monde de l’enseignement supérieur et de la recherche davantage d’ouvertures et de passerelles avec le monde professionnel, un décloisonnement disciplinaire pour mieux former aux enjeux du développement durable, le renforcement de l’apprentissage de compétences transversales et la polyvalence dans l’enseignement.
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