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Aujourd’hui, l’empreinte écologique des citoyens se situe principalement dans les produits ou services consommés au quotidien : dans leur fabrication, leur distribution, leur utilisation et leur fin de vie. Face à cette réalité, et soumis à des exigences environnementales de plus en plus fortes (attentes-clients, réglementations, traçabilité des matières premières), les entreprises sont aujourd’hui nombreuses à investir le champ de l’écoconception. Il s’agit de limiter la pollution de leurs activités, tout en favorisant l’innovation et la réduction des coûts de production (économie d’énergie et de matières). Structurante en termes d’organisation, et positive pour la réputation de l’entreprise, cette démarche contribue également à renforcer l’engagement des salariés.

Conscient de ces atouts, et constatant un retard significatif des acteurs ligériens sur l’écoconception, le Comité 21 a organisé pendant deux ans des ateliers de sensibilisation à destination des entreprises et de leurs parties-prenantes (collectivités locales, associations, établissements de recherche, citoyens). L’objectif était de valoriser les bonnes pratiques du territoire (Manitou, Gruau, Macoretz, Gautier, TDV Industries, Eram, Agence Muscade, Posson Packaging…) pour inciter d’autres acteurs à agir.

En 2020, le Comité 21 souhaite aller plus loin et proposer une expérience originale de co-création, pour stimuler l’innovation et participer à la conception de nouveaux produits (objets ou services), écoconçus bien sûr ! Cette expérience, inspirée du Camifathon (animé par l’entreprise Camif-Matelsom en 2018-2019), consiste à réunir tous les acteurs de la « vie » d’un produit ou d’un service, du consommateur au producteur, en incluant des acheteurs, des designers, des fabricants, des experts techniques, des réparateurs, des marketeurs, des logisticiens mais aussi différents experts de l’écoconception. Dans un premier temps, le Comité 21 portera son attention sur quatre secteurs d’activités : la construction, le numérique, l’habillement et l’ameublement. Les objets ou services imaginés (un produit par secteur d’activités) pourront ensuite faire l’objet d’un développement, par une entreprise « pilote ».