[Etude de cas en visio-conférence]

Acteurs emblématiques des villes dans lesquels elles sont implantées, les Universités et grandes écoles s’engagent depuis plusieurs années sur les enjeux énergétiques. C’est le cas de l’Université Catholique de Lille (33 000 étudiants, 200 associations, 5 200 salariés, 650 enseignants-chercheurs ), située au coeur d'une ville dense et ancienne, qui a lancé en 2013 le programme  « Live Tree » dont l’un des objectifs est d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2035, et même dès 2021 pour l’ensemble des bâtiments historiques. Pour ce faire, l’école s’appuie sur de nombreuses innovations socio-techniques, mêlant les approches comportementales, éthiques et économiques aux approches technologiques avec le déploiement de réseaux de capteurs numériques, l’intégration d’une offre de mobilité électrique, et le pilotage d’un réseau d’énergie intelligent (production d’énergies renouvelables en masse, stockage, gestion temps-réel, auto-consommation, etc.) qui rendra les bâtiments plus autonomes et connectés.

Au-delà des aspects techniques, l’Université travaille en profondeur sur l’implication de ses usagers, en impulsant une dynamique de conduite du changement, encourageant les comportements vertueux et invitant tout son écosystème à s’inscrire dans cette troisième révolution industrielle. L’objectif étant d’impliquer aussi bien les institutions, que les  habitants du quartier ou les entreprises partenaires.

En renfort aux actions principales de diminution de son empreinte carbone, le campus entend renforcer ses puits de carbone naturels à travers la plantation d’arbres, mais réfléchit également aux nouveaux services que la ville de demain devra proposer pour accompagner les décideurs et apporter des réponses aux transformations démographiques et climatiques auxquelles nous faisons face.

Invité : Yohann ROGEZ, Responsable Opérationnel du Programme « Live Tree » à l’Université Catholique de Lille